Dîner de Gala

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Rencontre avec Jean-Daniel Compain, commissaire général et fondateur de BAD+

Bordelais d'origine, Jean-Daniel Compain a vécu partout et voyagé à travers le monde pendant de nombreuses années.

Publicité, nautisme, armées, conseil, export… Avant de découvrir le monde de l’art et de se créer la réputation qu’on lui connait aujourd’hui, Jean-Daniel Compain a eu 1001 vies professionnelles. Guidé par sa curiosité naturelle, son intérêt pour l’autre et son goût pour l’international, il revient sur son parcours et nous raconte sa vision du monde artistique. Rencontre avec l’homme à l’origine de BAD+.

Si vous deviez raconter votre carrière professionnelle, que diriez-vous ?

Difficile de résumer une période qui commence dans les années 70 ! Mes premières expériences professionnelles ont nécessité de nombreux déplacements internationaux. Cela m’a permis de m’ouvrir au monde et aux autres. De ces années, je retiens les rencontres, la diversité culturelle que j’ai eu la chance de découvrir.

J’ai par la suite créé une société spécialisée dans le conseil aux entreprises. Pendant 15 ans, j’ai sillonné le monde entier, pour accompagner des grands groupes internationaux. Je peux dire que j’ai vraiment été passionné par l’organisation, le management, les questions de financement et la conquête de nouveaux marchés. Reed, 1er organisateur de salons dans le monde, est venu me chercher en 1996 pour mon savoir-faire en conseil et ma capacité à m’adapter aux problématiques de différents secteurs d’activité.

   

   

Quand approchez-vous l’événementiel de l’art pour la première fois ?

Après 4 années à faire mes preuves, Reed me nomme directeur général de 17 salons, parmi lesquels Le Salon du Livre, le Salon Nautique de Paris, Apple Expo, le Salon de l’Éducation ainsi que la Fiac, alors en perte de vitesse.

Très rapidement, je rejoins le comité exécutif de Reed et prends le poste de Directeur Général du Pôle Culture, Luxe et Loisirs. Avec mes équipes, nous avons travaillé d’arrache-pied et je dois dire que je suis toujours aussi fier de ce que nous avons accompli ensemble. Nous avons réalisé certains des plus beaux salons grand public en France et dans le monde. Nous avons aussi transformé la Fiac pour la hisser dans le trio de tête des grandes foires internationales, avec Art Basel et Frieze.

Dans les mêmes années, j’ai racheté Paris Photo qui se tenait alors au Carrousel du Louvre, que je déplace au Grand Palais, et nous en faisons avec mon équipe la première foire dédiée à la photo dans le monde. Puis je lance Paris Photo à Los Angeles en 2013 dans les studios iconiques de la Paramount dans West Hollywood.

   

Puis vous avez été nommé Chevalier des Arts & Lettres par le Ministre de la Culture en juin 2017

Tout à fait. J’y vois là la reconnaissance de mes 20 années passées à organiser les plus beaux salons et événements en France. Quelques temps avant, j’avais fondé Next Opus et repris l’organisation, à la demande du Syndicat National des Antiquaires, de la Biennale des Antiquaires et de la Haute Joaillerie pour sa 28ème édition. Puis j’ai créé the WAL, the Word Art Lounge, malheureusement interrompu par la crise sanitaire. Pour ce premier confinement, je reviens provisoirement sur mes terres natales, à Bordeaux.

   

Comment est né BAD+ ?

Lors de mon séjour bordelais, je visite la ville que je redécouvre. Elle a bien changé depuis mon enfance. Pendant une balade, mon regard s’arrête sur le Hangar 14, dont j’apprécie la beauté brute et industrielle, en totale contraste avec les monuments historiques de Bordeaux, et en même temps si bien intégré au paysage. Je contacte Bordeaux Events And More, gestionnaire du lieu, pour une visite des locaux. Un an après, la première édition était lancée.

Bordeaux est une ville très dynamique au niveau culturel, elle attire chaque année plusieurs millions de visiteurs nationaux et internationaux grâce à son patrimoine architectural et vinicole. BAD+ a vocation à créer un lien fort entre l’Art de Vivre, l’Art contemporain, la ville et les vignes. Je ne doute pas que le salon deviendra, d’ici quelques années, une véritable semaine de l’art contemporain, grâce aux soutiens formidables de la Ville, de ses institutions et de ses partenaires.